Cependant, dans la pratique, la loi coutumière prévaut et donne au mari le contrôle et l'accès aux ressources financières. En dépit de la grande contribution de la femme et de son rôle central dans l’exploitation des terres et la souveraineté alimentaire, les lois coutumières les ont exclues de l’accès à la propriété foncière.
Le projet Dou Touloma, en collaboration avec ses partenaires, fournit un accompagnement en travaillant avec les communautés pour continuer à faire évoluer la situation en sensibilisant sur l’application adéquate des lois sur les droits fonciers au bénéfice des femmes et pour une juste répartition et utilisation des ressources.
À ce compte, le projet Dou Touloma collabore avec les chefs de village et les chefs religieux pour une compréhension des textes de lois, et pour un accès et contrôle équitable des femmes à la terre pour leurs pratiques agricoles. Par ailleurs, Dou Touloma fournit aux femmes un accompagnement technique pour l’amélioration de leurs compétences à travers le programme d’alphabétisation et de leadership transformationnel “champs école”.
L'accès à la terre et aux connaissances est un pas essentiel vers l'autonomie économique des femmes rurales.
Le projet Dou Touloma est mis en œuvre par l’Alliance Agricole Internationale (AAI), consortium formé par le CECI, la SOCODEVI et par l’UPA Développement international et est réalisé avec l’appui financier d'Affaires mondiales Canada.