Cette pandémie n’affecte pas tous les pays de la même façon, car ils ne disposent pas tous des mêmes ressources matérielles, immatérielles, financières ni des mêmes infrastructures de soins pour accueillir les malades. Certains pays sont plus vulnérables que d’autres en matière d’équipements sanitaires pouvant accueillir les personnes infectées. Du fait du niveau de développement, des conditions culturelles et institutionnelles ainsi que d’autres différences qui les opposent, certains pays sont donc plus touchés que d’autres. Au regard de ces inégalités frappant les pays et leurs populations, le virus soulève des interrogations tant sur le plan social que sur le plan politique.
La présence du virus soulève une question parmi plusieurs autres. Il s’agit de la manière dont la maladie affecte différemment les hommes et les femmes, et dont les États répondent aux défis qui leur sont posés par la pandémie. Ces deux préoccupations interpellent les acteurs de la société haïtienne, notamment les responsables de l’État, les opérateurs privés ainsi que les agences internationales.