S'il y a une crainte que nous partageons toutes et tous aujourd'hui, c'est bien celle liée aux changements climatiques, aux catastrophes naturelles et aux épidémies qui sévissent partout sur la planète.
Récemment, de puissants typhons ont balayé les Philippines. Un séisme vient de nouveau de secouer durement Haïti, suivi de la tempête tropicale Grace. Ici au Canada, et aussi aux États-Unis, en Australie et en Europe, des feux de forêts ont fait rage. Ce ne sont que quelques exemples des catastrophes auxquelles l’humanité est confrontée.
Le CECI est enraciné dans plusieurs pays parmi les plus vulnérables de la planète. Avec ses partenaires locaux, il est bien placé pour intervenir quand des catastrophes surviennent. Mais aussi à long terme, pour aider les gens à se relever. Et dans les communautés déjà appauvries, cela prend du temps. Il en faut de la résilience et de la volonté.
Aujourd’hui, je fais appel à votre empathie et à votre propre désir de bâtir des sociétés plus fortes. Contribuez par un don à notre campagne annuelle pour la résilience!
Votre don est une assise. Nous nous en servirons pour aider les populations locales à se relever et à adapter leurs techniques et cultures agricoles pour être mieux préparées face aux changements climatiques, aux catastrophes naturelles et aux pandémies. Nous l’utiliserons aussi pour relancer l’économie locale dans les communautés affectées, notamment en soutenant les femmes entrepreneures. Car nous savons qu’en temps de crise, les personnes qui œuvrent en agriculture, ou celles qui ont de petites entreprises, sont souvent les plus vulnérables.
Je vous invite à lire ces trois portraits de la résilience – en Haïti, aux Philippines et au Népal. Aujourd’hui, vous pouvez en faire partie et appuyer des initiatives porteuses de changements par votre don.
Votre confiance est précieuse. Les communautés que vous soutenez la méritent amplement, étant donné les efforts constants qu’elles mettent à se redresser, à rebâtir, à retourner aux champs, dans leurs petits commerces, même après avoir vécu les pires drames. Je vous suis infiniment reconnaissant de votre appui au CECI.
1. Haïti. Les producteurs d’igname et de cacao du Sud-Ouest d’Haïti améliorent leur récolte et la valorisation économique de leurs produits.
Tant de catastrophes s’enchaînent en Haïti, qui subit de plus des troubles politiques! Malgré tout, les stratégies mises en œuvre par le CECI et ses partenaires locaux portent fruits : un système de production agroforestier à base de cacao et d’igname permet le développement économique de la région tout en améliorant la résilience. L’initiative prend en compte les savoirs locaux, mais aussi les données les plus récentes en matière climatique et d’innovations techniques au niveau de la production. Les stratégies favorisant l’accès aux marchés sont chapeautées par les coopératives partenaires, appuyées par le CECI.
2. Népal. Des jeunes femmes de Pokhara développent une agriculture biologique et améliorent leurs moyens de subsistance.
De nombreux Népalais et Népalaises ont perdu leur emploi dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Avec l’aide d’intervenant-e-s sur le terrain, le CECI leur a proposé de réorienter leur activité économique vers des secteurs porteurs comme la production de vermicompostage pour améliorer les rendements agricoles et la culture biologique de champignons à forte valeur sur les marchés, comme le pleurote et le shiitake. Les champignons pouvant être cultivés facilement sur de petites surfaces, ils assurent une source de revenu appréciable aux familles appauvries, en plus de leur fournir une excellente source de nutriments.
3. Philippines. Les victimes du typhon Haiyan développent une agriculture plus résistante aux changements climatiques pour une croissance économique durable.
En 2013, les Philippines ont été balayées par un typhon, suivi d’un deuxième, 13 mois plus tard. Le CECI est d’abord intervenu dans l’urgence. Puis, avec son partenaire local CONCERN inc., il a mis en place des formations pour renforcer les capacités des agricultrices et agriculteurs locaux. L’objectif? Diversifier la production en ajoutant les aubergines, les concombres et d’autres légumes à la culture traditionnelle de la noix de coco; introduire des cultures comme des palmiers nains et favoriser l’adoption de nouvelles techniques agricoles. Il y avait également un volet formation pour les gens sans emploi, de même que du soutien au démarrage d’entreprises.