Il y a neuf ans, le 12 janvier 2010, à 16h53, Haïti a été dévasté par un tremblement de terre sans précédent, qui, en 35 secondes seulement a provoqué la mort de plus de 300 000 personnes, de même que l’effondrement de la plupart des édifices du centre-ville de Port-au-Prince, dont la majorité des institutions publiques.
Le CECI-Haïti, n’ayant pas subi de pertes importantes, a pu être l’une des premières organisations à se mobiliser en faveur des victimes. Afin de répondre efficacement à la crise, elle s’est appuyée sur sa connaissance fine du terrain, ainsi que sur une collaboration franche avec la population et les autorités locales pour maximiser l’efficacité des actions menées. Le tout dans une perspective de développement à long terme, définissant des objectifs allant bien au-delà de la réponse humanitaire immédiate.
Consultez le résumé des interventions du CECI au cours des 18 mois qui ont suivi le séisme ainsi que nos principales interventions jusqu’à ce jour.
La campagne « Urgence Haïti », lancée par le CECI au lendemain du tremblement de terre de 2010, a permis de recueillir rapidement plus de 21 millions de dollars (en espèce et en biens). Cette somme s’est ajoutée aux 18 millions de dollars investis en Haïti par le CECI en 2009-2010 dans le cadre de son programme régulier. Plus de 750 mille personnes ont bénéficié de l’ensemble de nos actions humanitaires. Au total, à travers l’ensemble de ses projets le CECI est intervenu auprès de 4 millions de personnes entre 2010 et 2012.
Haïti est un pays à haut risque quant aux changements climatiques, et l’enjeu pour ce pays demeure de faire face aux phénomènes météorologiques de plus en plus fréquents et dont l’intensité est également de plus en plus importante, sans pertes humaines et matérielles importantes. C’est ainsi que depuis 2012, le CECI intervient par des initiatives favorisant le développement économique, l’amélioration des infrastructures et l’amélioration de techniques agricoles dans une perspective d’adaptation aux changements climatiques. Le tout en mettant de l’avant une approche d’égalité entre les femmes et les hommes, et en favorisant la bonne gouvernance.