La pandémie de la Covid-19 et ses mesures de riposte ont intensifié la vulnérabilité et les insuffisances des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest, en affectant l'ensemble des activités et des processus de production, de distribution et de consommation d'aliments. A cet effet, les femmes rurales au Sénégal et au Burkina Faso, ont assuré la résilience des ménages pauvres et vulnérables, suscitant ainsi une reconnaissance de cette réalité par les hommes. Il est donc essentiel de donner aux femmes du pouvoir décisionnel à tous les niveaux dans les sphères liées aux quatre (4) piliers de la sécurité alimentaire. Il serait souhaitable de soutenir et d’accompagner la reconfiguration positive des rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes, déjà en cours dans les communautés étudiées, afin d'assurer qu'elles aient les moyens et habilités (sociales, culturelles, économiques, politiques et juridiques) pour pouvoir jouer pleinement ce rôle. Un appui aux organisations paysannes et aux réseaux d’organisations de femmes est essentiel.