En collaboration avec SOCODEVI, le projet VLF-Musoya a été mis en place il y a 4 ans et intervient dans cinq régions du Mali. Ayant comme objectif de faire progresser l’égalité et les droits des femmes, le projet donne lieu à une campagne de plaidoyer dans la région du Koulikoro.
Le projet VLF-Musoya vise à soutenir les organisations et réseaux de promotion de droits des femmes afin d’améliorer les services qu’ils offrent à ces dernières Le projet touche plusieurs régions du Mali et implique un grand nombre d’acteurs et actrices régionaux. Ceci permet d’optimiser les services offerts aux femmes et aux filles dans un esprit de coopération avec ces organisations. La collaboration aide à créer des espaces d’échange qui renforce les compétences, capacités et connaissances des réseaux de femmes maliennes quant aux lois et politiques. Le soutien auprès des actions locales et régionales permet de sensibiliser la population aux enjeux d’égalité entre les femmes et les hommes. Cette dynamique encourage l’instauration de changements positifs et durables au Mali.
Grâce au soutien financier du projet VLF-Musoya, par initiatives se sont mises en place, notamment une campagne de plaidoyer et de sensibilisation contre les mutilations génitales féminines et les mariages précoces des filles au Mali. Cette campagne s’inscrit dans la lancée du projet afin d’informer et sensibiliser la population sur des pratiques discriminatoires sexuelles.
Les mutilations génitales féminines sont partie prenante d’initiatives gouvernementales, mais elles peinent à donner des résultats tangibles. Avec l’appui et la participation des intervenants du projet VLF-Musoya, la campagne a permis d’accroître les connaissances sur ces mutilations auprès des communautés locales. En facilitant l’accès aux connaissances médicales et juridiques sur les mutilations génitales féminines, la campagne permet aux femmes et aux filles de mieux se protéger de ces discriminations.
Cette collaboration a permis de mieux outiller les femmes maliennes sur les conséquences réelles de ces pratiques, ainsi que de relever l’existence de textes juridiques encadrant l’interdiction des mutilations génitales féminines. La possession de ces savoirs est non négligeable pour les femmes et jeunes filles maliennes, qui peuvent aujourd’hui mieux se protéger.