Pour limiter la propagation de la Covid-19, les gouvernements du Burkina Faso et du Sénégal ont pris la décision de fermer les frontières en mars 2020, limitant ainsi le mouvement des biens et des personnes et les échanges transfrontaliers.
Face aux mesures prises et devant la nécessité absolue de survie, les commerçant-e-s des zones transfrontalières contournent les postes de contrôle officiels pour continuer les échanges transfrontaliers, nécessaires pour leur survie et leur sécurité alimentaire, ce, malgré des risques de violence basée sur le genre (VBG). En cas de pandémie, pour des pays à économie encore fragile comme le Burkina Faso et le Sénégal, des mesures sanitaires sélectives devraient être plutôt appliquées afin de permettre des échanges formels et l’acheminement des denrées alimentaires à travers les frontières.