Implanté depuis mars 1985, le CECI-Burkina Faso a concentré ses activités dans cinq régions du pays à travers des antennes dans dix provinces, en renforçant les capacités des communautés rurales en matière de développement économique durable, de sécurité alimentaire et d’égalité entre les femmes et les hommes. Les filières du karité et du riz comptent parmi ses interventions les plus importantes où des progrès notoires ont été réalisés, le tout dans une perspective de préservation de l’environnement par la promotion de bonnes pratiques et l’acquisition de nouvelles techniques plus écoénergétiques.
En guise de reconnaissance à sa contribution au processus de développement du pays, le CECI-Burkina Faso a été fait en 2005 « Chevalier de l’ordre du mérite burkinabé avec agrafe Amitié et Coopération », par le Chef de l’État.
Assurer l’accès à tous à une éducation de qualité est le quatrième des Objectifs de développement durable des Nations unies pour 2030. Si les inscriptions à l’école primaire dans les pays en développement ont atteint 91 %, 57 millions d’enfants ne sont toujours pas en classe. Plus de la moitié de ces petits sont en Afrique subsaharienne, et un sur deux vit dans une zone touchée par un conflit. Pour faire changer les choses, le projet Éducation des filles pour un avenir meilleur dans la région des Grands Lacs (EDUFAM) a démarré en 2020.
Le CECI est fier d’annoncer qu’il mènera un projet de coopération climatique internationale au Burkina Faso, grâce à une participation financière du gouvernement du Québec. Ce projet de coopération vise à accroître la résilience aux changements climatiques des femmes productrices de beurre de karité. La filière du karité, qui constitue la principale source de revenus de près de 1,5 million de personnes, dont 90 % sont des femmes, fait face à de nombreux défis découlant des conséquences des changements climatiques.
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© Laurine Klein
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